mardi 3 septembre 2013

Les sorcières de Salem

Bonjour à tous !!! Une petite interruption de l'activité du blog pendant ses vacances. Nous reprenons avec des créatures phares du fantastique (ou pas, à vous d'en juger), les sorcières. Dans les contes, l'image de la vieille mégère au nez crochu est bien courante, tandis que dans les faits, les sorcières sont des jeunes filles, rousses. Au Moyen-Age, bon nombre de jeunes filles furent accusées de sorcellerie, puis brûlées vives. L'histoire de sorcellerie la plus célèbre est celle de Salem.


Durant l'hiver glacial de 1691/1692, Betty Parris et Abigail Williams, sont en proie à d'étranges comportements : elles parlent une langue inconnue, se cachent, traînent des pieds en marchant. Les médecins consultés ne parviennent pas à identifier le problème ; l'un d'eux conclut même à une possession satanique.  Puis d'autres jeunes filles atteintes de manière identique, Ann Putnam, Betty Hubbard, Mercy Lewis, Susannah Sheldon, Mercy Short, et Mary Warren. Les jeunes filles se décident alors à donner des noms.
Les trois premières femmes accusées sont Sarah Good, Sarah Osburne et Tituba. Sarah Good est une mendiante, fille déshéritée orpheline d'une aubergiste française qui s'était donné la mort quand Sarah était adolescente, une femme mystèrieuse : elle murmure quand on lui donne de la nourriture. Sarah Osburne est une vieille femme, qui a mérité la réprobation générale en captant l'héritage des enfants de son premier mari pour le remettre à son nouvel époux. Quant à Tituba, c'est l'esclave du père de Betty Paris.
Les trois femmes sont officiellement accusées de sorcellerie le 1er mars 1692 et mises en prison. D'autres accusations suivent : Dorcas Good (la fillette de Sarah Good, âgée de 4 ans), Rebecca Nurse (une grand-mère malade et pieuse), Abigail Hobbs, Deliverance Hobbs, Martha Corey, ainsi qu'Elizabeth et John Proctor. Les prisons se remplissent progressivement et un nouveau problème surgit : sans forme légitime de gouvernement, les accusés ne peuvent être jugés. Ainsi, aucun procès n'a lieu avant la fin mai 1692, lorsque le gouverneur William Phips arrive et institue une Court of Oyer and Terminer (to « hear and determine », entendre et décider). Sarah Osburne est déjà morte en prison sans avoir été jugée, Sarah Good a accouché d'une petite fille, plusieurs autres accusés sont malades. Environ 80 personnes attendent leur procès dans les geôles. Tous les procès se terminent par la condamnation à mort pour sorcellerie, aucun acquittement n'est prononcé. Seuls ceux qui plaident coupable et dénoncent d'autres suspects évitent l'exécution capitale. Elizabeth Proctor, et au moins une autre femme, bénéficient d'un sursis à exécution "parce qu'elles sont enceintes" : quoique condamnées, elles ne seront pendues qu'après la naissance de leur enfant. Une série de quatre exécutions a lieu au cours de l'été, avec la pendaison de 19 personnes, au nombre desquelles : un ministre du culte respecté, un ancien policier qui a refusé d'arrêter davantage de prétendues sorcières, et trois personnes disposant d'une certaine fortune.




 6 des 19 victimes sont des hommes ; la plupart des autres sont de vieilles femmes misérables. Les procès en sorcellerie s'achèvent finalement en octobre 1692, les accusés sont progressivement mis en liberté jusqu'au printemps suivant. Officiellement, le gouverneur royal du Massachusetts, Sir William Phips, met un terme à la procédure après l'appel formé par le clergé bostonien mené par Increase Mather. Celui-ci publie « Cases of Conscience Concerning Evil Spirits » (Cas de conscience regardant les esprits maléfiques) le 3 octobre 1692, ouvrage qui contient notamment la phrase suivante : « Il apparaît préférable que dix sorcières suspectées puissent échapper, plutôt qu'une personne innocente soit condamnée » . Au total, jusqu'à 300 personnes furent accusées de sorcellerie. Mais alors, d'où pouvait bien venir le comportement anormal de ces jeunes filles ?La plus répandue consiste à affirmer que les puritains, qui gouvernèrent la colonie de la baie du Massachusetts pratiquement sans contrôle royal de 1630 à la promulgation de la Charte en 1692, traversèrent une période d'hallucinations massives et hystériques provoquées par la religion. La plupart des historiens modernes trouvent cette explication simpliste. D'autres théories s'appuient sur des analyses fondées sur des faits de maltraitance d'enfants, ou de divinations tournant mal, d'ergotisme (le mal des ardents du Moyen Âge, provoqué par l'ergot de seigle, qui contient une substance voisine du LSD), de complot de la famille Putnam pour détruire la famille rivale Porter, ou encore s'élaborent sur le thème de l'écrasement social des femmes. Dans tous les cas, la thèse de la sorcellerie est rejetée. Pourquoi ? C'est un mystère.



lundi 15 juillet 2013

Les elfes musiciens

Les elfes musiciens jouent une musique si ensorcelante, que quiconque l'entends ne peut s'en séparer.









Les anges de l'eau

Au même titre que les elfes, les anges de l'eau se cachent dans les rivières et protègent les eaux de cristal.








Le phenix

Le phenix est une des plus belles créatures qui soit. Il renaît de ses cendres et ne meure jamais. Envolez-vous sur ses ailes de feu et revivez comme le phenix.









Les anges de glace

Les anges de glaces contemplent le monde de leurs yeux de neige, et pleurent des flocons.










dimanche 14 juillet 2013

Les anges de feu

Des ailes recouverte de flammes, vêtu de braises, la lumière des elfes de feu rayonnent dans le soleil.









Les Enfants Elfiques

Les enfants des elfes naissent dans l'éclat de la lune ou dans un rayon de soleil...






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